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 Un projet bien noir... [Libre]

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Disgrace Rahl

Disgrace Rahl

Seigneur Rahl
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Fonction: Seigneur Rahl
Type de magie: Magie AdditiveUn projet bien noir... [Libre] Vide
MessageSujet: Un projet bien noir... [Libre]   Un projet bien noir... [Libre] Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 12:13

Disgrace se leva alors que les oiseaux chantaient leur première mélodie du matin, tandis que le soleil n'avait pas passé la ligne d'horizon, et que le ciel était teinté de cette couleur pâle, presque rose, laissant les nuages divaguer sous sa coupe. Se redressant dans son lit, sans aménité, il posa un regard rapide sur la jeune femme qui avait partagé son lit cette nuit-là. Pourquoi elle ? Sans doute s'était-elle trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. C'était souvent ainsi avec lui. Il prenait ce qui passait, et n'allait pas chercher plus loin. Il ne se contentait pas de peu, loin de là. Il prenait simplement soin de choisir ses servantes, ses esclaves, en quelques sortes, pour savoir qui traînerait dans les couloirs de son palais, et ainsi pouvoir choisir rapidement une partenaire pour la nuit. Il leur faisait un honneur dans son lit, et il ne savait pas trop si elles s'en rendaient compte. Après tout, elles semblaient toute effrayées par lui-même. Ses servantes. Parce que les Mord-Sith n'étaient pas comme ça, au contraire, elles étaient dévouées et fidèles. Un petit sourire carnassier passa sur son visage, tandis qu'il se leva pour s'habiller rapidement, laissant dans son immense lit la frêle créature qui dormait encore. Elle devrait bientôt se lever pour aller faire les travaux, de toutes manières, donc il était dans son intérêt de se réveiller rapidement. Cependant, ce matin il n'était pas d'humeur terrible, et il la laissa le faire sans la brusquer, tandis qu'il claquait significativement la porte lourde de sa chambre.

S'engouffrant dans la porte juste en face de celle de la salle qu'il venait de quitter, Disgrace prit une grande inspiration et tourna le long des étagères et des penderies pour trouver sa tenue du jour. Il choisit finalement une chemise assez simple, d'un noir un peu transparent, avec un pantalon fonctionnel plus qu'élégant. Puis, satisfait, il enfila ses chaussures et ressortit dans les couloirs. Il ne passait pas inaperçu, la semelle rigide de ses chaussures claquant sèchement contre la pierre taillée qui était sous ses pieds. Son regard s'accrochait parfois aux silhouettes qui se déplaçaient dans les couloirs, les silhouettes des personnes qui s'occupaient du palais, évidemment. Il tourna rapidement dans un large couloir, descendit tranquillement une série d'escaliers somptueux. Sa demeure était toute faite de pierre rare et de marbre, il l'adorait. Son père lui avait également appris que la disposition des pièces et des murs avait un but bien spécifique, au delà d'être esthétique : en effet, c'était une toile de sorcier très puissante, qui augmentait la puissance magique des Rahl et diminuait celle de tous les autres Sorciers, ou Magiciennes - même les Soeurs de la Lumière. Il aimait savoir qu'il était le plus puissant en ces lieux. Il n'avait pas tout à fait la prétention d'être le plus puissant Sorcier de tout l'Ancien Monde, même si cela aurait été vrai : il y avait aussi la Dame Abbesse, même si c'était une Soeur de la Lumière, mais aussi le Prophète qui était un de ses cousins ou ascendants, il ne savait pas trop, qui y était détenu. Et dans les Contrées du Milieu, il y avait le Premier Sorcier et la Mère Inquisitrice, aussi.

D'ailleurs, il savait pertinemment que toutes ces personnes ne contrôlaient que la facette additive du Don. Son ambition momentannée était de pouvoir contrôler aussi la facette soustractive. Pour cela, il avait entendu que des rituels étaient possibles, et il comptait bien les faire pour gagner en puissance, évidemment. La magie additive ne pouvait rien contre la magie soustractive, en tout cas seule. Parce que s'il utilisait la magie soustractive, ce n'était pas seule, mais en la mêlant à la magie additive, pour des sortilèges encore plus puissants. Il avait entendu dire que des Soeurs de la Lumière s'étaient converties pour prêter allégeance au Gardien et ainsi acquérir l'autre facette du Don. Il avait demandé à ce qu'on lui en ramène une, quelques jours plus tôt. Evidemment, il fallait aller jusqu'au Palais du Prophète, et normalement cela ne durait pas plus de trois ou quatre jours, l'aller-retour. Il devait bien avouer qu'ainsi il était ravi, étant donné qu'il aurait sa réponse rapidement. Arrivant dans une grande salle avec des fauteuils en fourrure de daim, il se laissa tomber dans un fauteuil, un sourire sur les lèvres, tandis que deux servantes arrivaient en courant pour lui apporter de l'eau et un peu de nourriture. Il en profita évidemment pour laisser traîner ses mains, tandis qu'il appelait à l'aide d'un sortilège mis en place depuis longtemps dans le palais quelqu'un, en particulier une Mord-Sith et un général, pour pouvoir parler de cette excursion jusqu'au palais du Prophète. Qu'en était-il ? Il tendit l'oreille, pour entendre les pas de ceux qui viendraient le voir...
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Jennsen

Jennsen


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Âge du personnage: 19 ans
Fonction: Pilier de la Création
Type de magie: Sans effetUn projet bien noir... [Libre] Vide
MessageSujet: Re: Un projet bien noir... [Libre]   Un projet bien noir... [Libre] Icon_minitimeVen 6 Aoû - 1:20

Jennsen tira sur les rennes pour faire ralentir sa jument.

*Le Palais du Peuple *

La vue était magnifique depuis cette colline qui surplombait la ville.
Se dressant devant elle, Jennsen pouvait admirer la stupéfiante muraille
entourant le Palais. Un soleil rougeoyant illuminait le ciel matinal.
Jennsen était épuisée ; elle avait voyagé pendant des semaines
depuis Hartland, après avoir passé plusieurs années à passer les
Terres d'Ouest au peigne fin, dans le seul et unique but d'avoir ne
serait-ce qu'une bride d'indice pouvant lui permettre de retrouver la
trace de sa mère. L'unique piste qu'elle avait jusqu'alors était
les seuls dires d'un vieil homme qu'elle avait rencontré un soir
dans une auberge, croyant se rappeler d'une femme ayant été enlevée
par les soldats de d'Hara. Il avait supposé qu'ils l'avaient emmener
jusqu'au Palais du Peuple, là où vivait le Seigneur Rahl, puissance
absolue qui régnait sur la région, supprimant toute personne
pouvant nuir de près ou de loin à l'expansion de sa domination sur
le monde.

Alors que le soleil commençait sa course dans le ciel, Jennsen
décida de continuer son chemin jusqu'aux portes du Palais,
bien que le manque cruel de sommeil la tiraillait. Elle élança
alors sa jument à travers l'épaisse forêt qui la séparait encore
de ce mince espoir qui lui redonnait envie d'y croire. Lorsqu'elle
atteignit l'orée du bois, la fine lueur de l'aube disparut peu à peu,
l'obscurité se fit plus intense. Jennsen frissonna. L'atmosphère était
étrange, mais la faible luminosité n'était pas la seule responsable ;
il régnait dans ces lieux une puissance bien plus grande que tout ce
qu'elle avait déjà pu sentir. Et même si tout cela n'était pas très
clair dans l'esprit de Jennsen, elle le sentait. Alors qu'elle
n'était encore qu'une enfant, la mère de Jennsen lui avait appris à
ressentir ce genre de chose, sorte de puissance magique qui échappait
à tout contrôle. Sa mère lui avait expliqué que chaque être
avait en lui un han, certaine dose de magie en lui et pouvait ainsi
sentir et de reconnaître ce genre de puissance. Mais Jennsen, elle,
ne ressentait rien. Elle avait préféré le caché à sa mère, de
peur de baisser dans son estime, de peur d'être différente. Et même
si sa mère ne pouvait comprendre la frustration qu'elle ressentait,
son père, lui, avait très bien compris ce qui se passait en elle.
Après des années de doutes et de sentiment d'impuissance et de
faiblesse, il avait conseillé à Jennsen d'étudier cet aspect de sa
personnalité à travers les livres que possédait un vieil homme,
considéré comme le plus sage de Hartland. Elle avait passé des jours
et des nuits entières à s'instruire, pour comprendre et appréhender
cette déroutante sensation d'impuissance face aux forces de la magie.
Et après des années de recherches, Jennsen avait enfin compris. A
chaque génération ou presque, un enfant sur lequel la magie n'a
aucun effet naît. Les anciens écrits parlaient de « Trous
dans le Monde » ou « Pilier de la Création ». Elle
avait alors compris qu'elle était l'une de ces enfants, immunisés
contre la puissance de la magie, et qui ne peuvent pas même la voir
ou la ressentir. Tout avait alors changé dans la vie de Jennsen.
Elle avait décidé de se concentrer sur l'apprentissage de la magie,
ou du moins dans le but de pouvoir un jour la remarquer et la sentir.
Cela lui avait pris des années. Mais une nuit, alors qu'elle avait
perdu tout espoir d'acquérir ce que tout être recevait comme don à
la naissance, elle s'était dresser sur son lit ; une sensation des
plus étranges l'avait envahit. Cette nuit là, elle avait vu son
père se faire tuer par les soldats de d'Hara, et s'était enfuit
avec sa mère. Depuis ce jour, elle parvenait à ressentir quelques
bribes de la puissance magique lorsqu'elle était employée.

Jennsen avait déjà parcouru quelques mètres à travers la forêt
lorsqu'elle entendit une branche crisser derrière elle. Elle immobilisa
immédiatement sa monture, tous les sens en alerte. Puis, après quelques
secondes de silence, elle pensa avoir rêver, et continua sa route.
Mais quelques minutes plus tard, elle sentit qu'elle était suivie.
Elle se retourna alors, et vit que trois soldats en armure rouge sang
étaient à ses trousses. Lorsqu'ils s'aperçurent qu'elle les avait remarqué,
ils se mirent à accélérer le pas, froissant les branches qui
gisaient au sol. L'un des soldats hurla quelque chose aux deux
autres, et ils se mirent à courir pour rattraper la jeune femme. Le
sang de Jennsen ne fit qu'un tour dans ses veines. Elle éperonna sa
jument qui s'élança à travers la forêt de plus en plus obscure.
Alors qu'elle avait des difficultés à se frayer un chemin à
travers les arbres et les ronces, la jument de Jennsen s'effondra
alors, la patte cisaillée par les branches acérées. A terre,
Jennsen se mit à courir aussi vite que ses jambes le lui
permettaient. L'esprit en ébullition, elle réfléchit à une
solution pour se tirer de se mauvais pas. Si les soldats de d'Hara la
rattrapaient, ils n'hésiteraient certainement pas à la torturée et
à la tuer, la laissant gisant dans cette forêt. Mais une lueur
blafarde lui redonna espoir ; au loin, Jennsen s'aperçut qu'elle
touchait à la fin du bois, le Palais du Peuple pointant ses douves à
quelques mètres d'elle. Dans un dernier effort, elle accéléra le
pas. Se croyant sauvée, elle ralentit. Mais elle ne s'attendait pas
à se qu'une dizaine de soldats se tiennent face aux hautes portes du
Palais, prêts à la cueillir. En quelques secondes, elle devint leur
prisonnière. Elle se débattit autant que son corps frêle le lui
permettait, mais ils étaient de loin plus fort qu'elle, et Jennsen
abandonna le combat. L'un des soldats attacha une corde à ses
poignets pour qu'elle ne tente nullement de s'enfuir. Elle était
totalement perdue, tout était terminé, elle ne réussirait jamais à
retrouver sa mère. Les soldats l'escortèrent jusqu'au Palais. Une
fois les hautes portes franchies, ils lui firent monter plusieurs
étages, et parcourir plusieurs couloirs. L'escorte s'arrêta devant
une porte en chêne massif, gardée pas deux soldats, l'épée au
fourreau. Lorsqu'ils les virent arriver, l'un deux ordonna à l'autre
d'ouvrir les portes. Les larges pans en chêne s'écartèrent devant
elle. Une éblouissante lumière dorée l'aveugla soudainement. Elle
cligna des yeux un instant, puis s'habitua peu à peu à la
luminosité. Deux soldats qui l'avaient escorté l'agrippèrent
chacun par un bras, et la firent avancer. Une fois au centre de la
pièce, ils la jetèrent violemment sur le sol. Jennsen tenta de se
relever avec difficultés, mais elle ne put que lever légèrement
les yeux, tant chacun de ses membres la faisaient souffrir. Devant
elle, un homme trônait, sur un large fauteuil, le regard glacial.
L'un des soldats s'agenouilla devant lui, la tête baissée.


- On l'a trouvée furetant dans le bois, Monseigneur. Qu'est-ce que
vous voulez faire d'elle ?
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Disgrace Rahl

Disgrace Rahl

Seigneur Rahl
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MessageSujet: Re: Un projet bien noir... [Libre]   Un projet bien noir... [Libre] Icon_minitimeVen 6 Aoû - 14:51

Ce ne fut ni le pas d'une Mord-Sith, ni celui de son général qu'entendit Disgrace, et il en fut quelque peu énervé. Comme ça, on n'écoutait pas les cloches ? Et bien, il les ferait punir, dès qu'ils arriveraient. Ils n'avaient qu'à être plus rapides. Même s'il n'avait attendu que... trente secondes, cela n'était pas assez rapide pour lui. Et en plus, d'autres prenaient les devants, et cela avait le don de l'agacer prodigieusement. Lorsque les portes furent poussées sans ménagement, le Seigneur Rahl redressa le menton, plantant ses yeux dans ceux des gardes qui venaient d'entrer.

Puis, il vit cette silhouette frêle, qu'ils avaient jetée au sol, tenter de se relever, et ricana tout seul. Les membres de la jeune femme tremblaient tous seuls, et elle avait beaucoup de mal à se redresser, ce qui le faisait doucement rigoler. Il ne lui en fallait pas beaucoup, à elle, pour ne pas pouvoir se relever ! Un sourire carnassier sur les lèvres, il se releva légèrement, tandis que la femme en question parvenait à lever le menton et que son regard tomba dans celui de Disgrace, qui la regardait avec un certain amusement.

C'était distrayant de voir les gens capturés par ses soldats morts de trouille devant lui. Cependant, il n'éclata pas de rire, mais leva le regard vers les deux gardes qui entouraient quelques secondes plus tôt la jeune femme, et d'un mouvement du menton les congédia. Seul celui qui lui avait posé la question demeura dans la salle, et Disgrace savait très bien ce qu'il voulait. Sauf que d'abord, il voulait en faire son affaire, évidemment.

- Immobilisez-la dans un fauteuil. Attachez-la s'il le faut.

Vu l'état physique dans lequel elle était, elle ne pourrait plus trop résister. Enfin, il ne fallait pas trop se fier aux apparences, Disgrace le savait bien, mais il était certain qu'elle n'opposerait qu'une faible résistance. Et au pire, cela serait lui qui l'attacherait, et cela, elle risquait encore plus de le regretter. Préférant la prévenir, juste pour le plaisir de lui faire peur, il se pencha vers elle tandis que le soldat l'attrapait par les épaules et lui murmura d'un ton de confession :

- Et si tu résistes trop, c'est moi qui t'attacherai. Ca sera très distrayant...

Lui adressant un sourire sadique, le jeune homme se redressa et se remit dans son fauteuil, prenant toute la place, détentant les muscles de son cou et ses épaules contractées. Alors, la porte de la salle s'ouvrit encore une fois, découvrant cette fois-ci une femme en uniforme de cuir rouge et un homme immense, que l'on pouvait aisément qualifier de colosse. Enfin, ils arrivaient !

Hochant légèrement la tête, Rahl intima à la Mord-Sith de fermer la porte, et s'enfonça encore un peu plus confortablement dans son fauteuil moelleux. Cette dernière s'avança vers lui, n'accordant pas un regard à la jeune femme qui était là, avec un autre garde, et se pencha un instant devant Disgrace pour le saluer, ainsi que le fit le général.

- Seigneur, ma collègue n'est pas encore rentrée.

- Elle a congédié mes hommes et ils sont arrivés il y a moins d'une heure au palais. Ils n'ont pas compris pourquoi ils étaient restés en dehors de cela.


Le général avait enchaîné, coupant presque la parole à la Mord-Sith. Cette dernière le regarda sans aménité et s'amusa à faire tourner son poignet, auquel était accroché son Agiel, tirant un frisson au général, qui s'excusa rapidement de lui avait coupé la parole. Elle lui sourit méchamment, avant d'enchaîner :

- Cela me paraît évident. Trimballer un régiment n'est pas franchement discret, déjà que ma collègue a sans doute dû arborer des vêtements de campagne, et non pas rester dans son uniforme de cuir...

Disgrace les arrêta d'un mouvement de la main, ayant évalué la situation. Ainsi, la Mord-Sith qu'il avait envoyée au Palais du Prophète avait voulu finir la mission seule, et cela ne l'étonnait pas. Ces femmes étaient toutes parfaitement indépendantes et compétentes. Il ne se faisait pas de soucis pour elle.

Se levant souplement, il passa à quelques centimètres de la femme en cuir, pour s'approcher de l'autre jeune femme, lui adressant un sourire presque tendre, ses yeux ne reflétant plus aucune colère. Se penchant vers elle, il lui demanda tranquillement :

- Au fait, quel est ton nom, femme ?

Se redressant, il accorda un regard à la Mord-Sith, rapide. Pourtant, il savait qu'elle avait parfaitement compris où il voulait en venir. Cette femme pouvait tout autant aider à son projet, il fallait juste qu'il sût ce qu'elle savait. Et si elle ne voulait rien dire, la Mord-Sith serait là pour se charger de lui faire avouer, il venait de le vérifier. Le général, à côté, semblait un peu désemparé, et Rahl le congédia d'un mouvement de tête vers la porte. Ne se faisant pas prier, il sortit donc. Il ne restait dans la pièce plus que le soldat, la Mord-Sith, la jeune femme et lui...
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Weloya Natiska

Weloya Natiska


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Type de magie: Absorption de magieUn projet bien noir... [Libre] Vide
MessageSujet: Re: Un projet bien noir... [Libre]   Un projet bien noir... [Libre] Icon_minitimeVen 6 Aoû - 19:46

Wel en avait marre. Totalement et irrémédiablement. Cela faisait trois jours qu'elle transportait cette autruche qu'était la soeur de l'Obscurité qu'elle avait capturée, et cette dernière ne faisait rien pour lui faciliter la tâche, malgré les souffrances qu'elle avait déjà pu lui infliger. Son Agiel au point pour éviter de faire une gaffe et donc de la douleur plein l'avant-bras, la jeune femme poussa l'autre, un peu moins jeune, devant elle, pour franchir les portes du palais.

Il fallait encore avouer que Wel était presque à bout. Tout ce qu'elle aurait voulu faire, c'était casser tous les membres de cette femme, mais elle savait que le Seigneur Rahl ne l'entendait pas de cette manière. Il lui avait bien dit de la ramener en état de faire une toile de Sorcier, et Wel devait s'y tenir.

Surtout que cela n'avait pas été de la tarte.
Pas du tout même.

Elle était arrivée près du Palais du Prophète avec l'escorte que lui avait prêtée Disgrace. Il y avait une demie-douzaine d'hommes, mais c'était déjà trop pour la Mord-Sith, qui aurait préféré mener de front cette mission, et seule. Arrivée dans la ville de Taminura, elle s'était glissée dans les rues, et avait semé l'escorte, pour pouvoir entrer discrètement dans l'immense palais des Soeurs de la Lumière. Elle avait volé une femme dans sa maison pour lui emprunter ses vêtements, et cela lui avait fait très étrange de porter une robe blanche, elle devait bien l'avouer. En plus, avec ses cheveux roux, elle ne passait pas forcément inaperçue... Mais savait se confondre dans une foule, aisément.

En entrant dans l'édifice, elle avait fureté quelques heures, avant d'entendre une conversation qui lui avait mis la puce à l'oreille : deux soeurs bavardaient entre elles et plusieurs fois, le nom du Gardien se glissa dans leur conversation. Immédiatement, Wel avait choisi sa cible et l'avait suivie dans les recoins du palais. Elle avait ainsi pu savoir où était sa chambre, et était ressortie de l'édifice pour retrouver l'escorte et en particulièrement le commandant de cette dernière pour le congédier. Il l'avait mal pris, mais n'avait pas insisté, sachant pertinemment ce qui pouvait lui arriver s'il venait à la contredire. Lorsque les soldats étaient sortis de la ville, elle était donc retournée dans la chambre de la soeur, évidemment, pour l'attendre.

Oh, la pièce n'avait rien de particulier. Il n'y avait presque pas de mobilier, mais par contre un immense lit et une large armoire en bois fort. Elle avait attendu toute la journée, et cela l'avait prodigieusement agacée. Ainsi, lorsque la Soeur de l'Obscurité était rentrée dans son domaine, elle lui plaqua immédiatement une main sur la bouche. Evidemment, dans un réflexe tout à fait naturel, même normal, elle voulut se défendre avec son Han, mais Wel absorba sa magie pour la retourner contre elle. Comme elle faisait pour toutes ses victimes. Aucune personne possédant le don ne pouvait lui résister, elle était une Mord-Sith. Enfin, si. Mais juste le Seigneur Rahl. Parce que c'était grâce à lui qu'elles pouvaient avoir de telles capacités.

Ainsi, après deux ou trois cris, elle avait obligé la femme, dénommée Lyan, à la suivre, sur ordre du Seigneur Rahl. Cette dernière l'avait fait sans trop d'encombres alors qu'elles étaient dans le Palais, mais une fois à l'extérieur de Taminura, cela était devenue une vraie furie. Plusieurs fois elle s'était pris un Agiel en pleine tempe ou dans le nez, ou encore dans les épaules. Des ématomes montraient d'ailleurs que les coups n'avaient pas été ratés, loin delà. Mais elle piaillait depuis trois jours au Gardien pour qu'il vînt la chercher, et devant la porte de la salle de réunion du Seigneur Rahl, Wel craqua...


- Tu vas la fermer oui ?! Je te ferais remarquer que si le Gardien comptait vraiment sur toi, tu serais déjà partie avec lui. Sauf que peut-être il veut que tu le serves d'une autre manière que ce que tu as fait jusque là. Alors soit utile, et tais-toi !

Sa voix avait claqué dans l'air, en même temps que son Agiel dans une côte de la femme, qui cria de douleur en s'écroulant sur le sol. Les gardes non loin de là frémirent mais ne bougèrent pas, sachant pertinemment que ce qui les attendait était dix fois pire que cela s'ils s'avisaient de s'interposer. Surtout venant de Wel... Elle avait sa manière bien à elle de torturer les hommes. Et ils le savaient. Ils étaient au courant.

Relevant Lyan de la pointe de son Agiel, elle lui demanda de se tenir droite et la poussa dans l'entrebaillement de la porte, ayant frappé deux fois avant de l'ouvrir. A l'intérieur, se tenait une de ses collègues, ainsi qu'un soldat, le Seigneur Rahl et une femme. N'accordant pas la moindre importance à cette dernière, elle poussa la Soeur de son Agiel, et cette dernière lâcha un autre cri de douleur tandis que l'arme s'enfonçait dans son dos. Elle tomba en avant, ses longs cheveux noirs glissant sur son visage, le cachant presque. Relevant le menton, Wel planta son regard gris dans celui de son maître et lui adressa un sourire attendri et fier.


- Voici ce que j'ai trouvé pour vous satisfaire, Seigneur. Son nom importe peu, cette chienne ne mérite même pas d'en avoir un.

Le ton de sa première phrase avait été enjoué et trille, contrastant complètement avec la seconde phrase, qui avait été dite sur un ton sadique, glacial et méprisant. Wel était ainsi, elle avait ses petits plaisirs, et il se trouvait qu'en plus, le Seigneur Rahl était un attribut non négociable pour elle. Elle l'adorait littéralement. Plus que cela, même. Est-ce que cela pouvait se lire sur son visage ?
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