Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Un parfum de vengeance... [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Cissi

Cissi

Rédacteur
Messages : 31
Date d'inscription : 30/08/2010

Feuille de personnage
Âge du personnage: 18 ans ( 350 ans en vrai )
Fonction: Soeur de l'Obscurité
Type de magie: Magie Additive et SoustractiveUn parfum de vengeance... [Libre] Vide
MessageSujet: Un parfum de vengeance... [Libre]   Un parfum de vengeance... [Libre] Icon_minitimeMar 31 Aoû - 22:04

Une envie bien étrange. Une sortie du Palais du Prophète. Pourquoi était-elle partie ? Elle était de plus en plus agacée par la luxure qui y régnait. Les derniers sorciers arrivés avaient à peine dix ans, et elle perdrait trop de temps à les éduquer, et à pouvoir s'en servir. Même si elle savait aussi parfaitement que les jeunes hommes étaient les premiers à tomber dans le panneau, surtout devant elle. Même les plus petits ne résistaient pas, et elle appréciait tout particulièrement cela. Cependant, le courroux qu'elle avait accumulé depuis des dizaines d'années atteignait son paroxysme, et elle avait décidé de s'en éloigner purement et simplement. C'était plus facile ainsi, elle n'avait pas à se terrer derrière un masque qu'elle appréciait parfois, mais que de plus en plus elle haïssait. Même si les bois d'Hagen participaient à sa remise en forme morale, parce qu'il y avait tout de même une part psychologique là-dedans, elle savait que cela ne suffisait pas, et elle devait réellement s'éloigner de toute la mièvrerie du Palais. Elle avait donc prétexté avoir découvert quelque chose d'important dans la branche principale d'une Prophétie, et vouloir aller la quérir comme il se devait. Cependant, lorsque la Dame Abbesse lui avait demandé avec précision ce qu'elle comptait faire, elle ne lui avait strictement rien révélé. Mais Annalina avait l'habitude du caractère bien mystérieux de Cissi, et elle n'avait pas plus posé de questions que cela. Après tout, les Soeurs n'étaient pas tenues de rester enfermées dans le Palais du Prophète.

Ainsi, la jeune femme avait pris un cheval dans les écuries. Le choisissant avec parcimonie, elle prit finalement un grand cheval blanc, ou plutôt gris communément appelé en langage d'équitation, un étalon plus précisément, aux canons fins et aux articulations robustes, bien que nerveuses. Sa tête, d'une concavité confondante, lui avait immédiatement plu, et la finesse de son chanfrein, avec la pelote en tête pile entre les deux yeux de la bête, l'avaient charmée. C'était un bel animal, globalement, et son dos était fort, même s'il était court. Le harnachant tranquillement, avec une large selle en cuir confortable, brodée de fils d'or, et un filet au frontal lui aussi brodé de fils dorés, elle monta souplement sur son dos sans un regard en arrière vers le Palais et s'était éloignée au petit trot. Elle avait appris à monter, et même elle savait bien chevaucher, de manière efficace et sans avoir mal partout. Elle n'aimait pas non plus les mors à cuiller que les autres cavaliers du Palais utilisaient, car elle savait que c'était parfaitement inutile : lorsqu'elle était arrivée au Palais, l'équidé qu'elle avait volé n'avait qu'un petit mors brisé à olives, et jamais il n'avait tenté de l'emporter ou de lui imposer quoi que ce fût. Tout était une question d'éducation, mais aussi de confiance, Cissi en était persuadée. Ainsi, elle avait chevauché pendant des jours, passant par les terres en forme de croissant du peuple avec lequel les Sœurs de la Lumière avaient pactisé depuis des décennies déjà.

Une fois passée cette langue de terres hostiles, elle arriva près des Tours de la Perdition. Apercevant les tempêtes de magie dans le désert qui était face à elle, elle avait froncé les sourcils, mais sa détermination n'avait pas flanché. Ayant les deux facettes du Don, ainsi que quelques Hans masculins, elle savait que cela n'était pas forcément une bonne idée de s'y aventurer. Longeant la ligne, et même la droite que formait l'alignement des tours, elle se dit qu'elle avait plutôt tout intérêt à les longer plutôt que de vouloir les traverser. Ainsi, au petit trot, elle avait continué son voyage, montant vers le Nord grâce à l'itinéraire tracé par la Vallée de la Perdition. Elle était arrivée, harassée, ainsi que son étalon, au pied d'immenses Montagnes. Ne connaissant pas les cols, elle avait suivi la piste principale pour réussir à passer de l'autre côté, et était arrivée à sa plus grande surprise en D'Hara. Enfin, sur le territoire des Rahl. Elle ne connaissait pas le nom du souverain actuel, parce qu'au Palais du Prophète, le temps passait, les rois et reines mourraient, mais le Palais demeurait, ainsi que ses habitants. Les querelles politiques n'avaient jamais intéressé les Soeurs de la Lumière, et les Sorciers fraichement sortis des entrailles du Palais ne profitaient que très rarement de leur vie, très rapidement écorchés et dépouillés de leur pouvoir. Seuls quelques uns passaient entre les mailles du filet qu'elles tendaient, les Sœurs de l'Obscurité, et elles ne comprenaient d'ailleurs pas toujours pourquoi. Ou alors, elles les laissait faire, considérant que leur pouvoir n'était pas assez puissant pour elles.

Traversant la plaine d'Azrith, Cissi laissait son regard d'un violet cristallin glisser sur le paysage. Chaque détail se gravait dans sa mémoire, et elle laissait son Han s'étendre autour d'elle, imperceptible pour autres personnes, sauf celles qui étaient dotées du Don, pour savoir si quelqu'un approchait. Pour l'instant, elle était parfaitement seule sur au moins un kilomètre carré, et cela lui convenait parfaitement. La compagnie des autres n'était pas forcément quelque chose qu'elle recherchait, elle devait bien l'avouer. Elle venait de quitter le Palais du Prophète, bien rempli de Sœurs, apprentis Sorciers et femmes de ménage, et la solitude qu'elle avait vécue n'avait pas suffi à combler toutes ses attentes vis-à-vis de la foule. Cependant, cela ne restait pas la même chose : en effet, les gens qu'elle avait pu croiser jusque là n'étaient pas dotés du Don, en tout cas n'avaient pas accès à leur Han, et donc elle savait qu'ils ne pouvaient strictement rien contre elle. Même les Magiciennes ou les Sorciers les plus puissants ne pouvaient rien contre elle, puisqu'elle manipulait la magie Soustractive, l'entière opposée et parfaitement complémentaire à la magie Additive, celle dont tout le monde connaissait l'existence et qu'une grande partie des personnes pouvaient manipuler. Mais la magie Additive ne pouvait rien contre la magie Soustractive, pas plus que la magie Soustractive pouvait quelque chose contre la magie Additive. Avec quelques expériences, Cissi s'était rendue compte que c'était l'association des deux magies qui la rendait invincible. Il n'était pas question d'utiliser seulement une seule composante, mais bien les deux à la fois, pour être parfaitement à l'abri de toute attaque magique. Cependant, une question demeurait, quand à son pouvoir : pourrait-il faire quelque chose face à celui d'une Inquisitrice ?

Soudain, son Han l'avertit qu'il y avait une personne non loin d'elle. Pour l'instant, cette personne était à la limite de l'étendue de son pouvoir, mais elle s'approchait de la route, et donc se rapprochait inexorablement de la jeune Sœur de l'Obscurité. La tête haute, le port de nuque altier, Cissi laissa son regard dériver à l'horizon pour chercher la silhouette qui venait l'importuner. Comme à son habitude, elle portait une longue robe fendue sur le côté, dévoilant ses cuisses fines et pourtant musclées. La tenue en l'occurrence était aussi très décolletée et laissait le tissus choir entre les deux seins menus de la jeune femme. Sur sa monture blanche, elle avait fière allure, avec les cheveux volant dans le vent. C'était le but. S'auréolant de son Han, Cissi posa son regard sur l'homme qui s'avançait, et arrêta même son cheval. Calme et pourtant austère.
Revenir en haut Aller en bas
 

Un parfum de vengeance... [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: D'Hara :: Le palais du Peuple-